Il en va ainsi de ce cher Philippe de Vulpillières publié chez Culture et Racines et dont le souci de faire l'unanimité n'en est pas un. Nous sommes en terrain catholique et la thèse de départ est simple : l'homme est doté d'une force physique destructive et la femme d'une force psychique qui l'est tout autant. Or, dans nos sociétés modernes qui ont tourné le dos à la foi et à la cellule familiale, plus rien ne canalise ces forces et l'on se retrouve dans une société du suicide et de la partouze totale – charmants concepts développés par l'auteur – sous le règne du Mal.
Dans sa dénonciation de cette « lobotomisation graduelle de l'intelligence collective du bien et du mal », l'auteur – dont on évitera de demander quelle est sa formation en psychiatrie – est dogmatique, tranché, en colère et écœuré, mais je vous assure qu'il faut par moment fréquenter les extrêmes pour faire le point sur sa santé morale et se forger une vision du juste milieu.
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