Aurillac mis à sac par le Jacobinisme Topless I Par Modeste Schwartz

- Catégories : Articles , Auteurs , Billets d'actualité , Modeste Schwartz
A Aurillac, la police ayant eu l’audace de verbaliser une femme qui se promenait seins nus dans la rue « comme la moitié des hommes (…) qui n’avaient pas de tee-shirts » et refusait de se couvrir à sa demande, un millier de manifestant.e.s violent.e.s est venu la soutenir.

L’incident d’Aurillac est exemplaire dans la mesure où il exhibe, dans un état chimiquement pur, le fonctionnement de l’idéologie de l’Occident terminal (de ce que j’ai ailleurs désigné par le terme de Køvíd) : angéliste, cette idéologie refuse, pour le sujet de la conscience/des droits humains, toute contrainte découlant de son « association » avec une enveloppe corporelle – elle-même assignée, indépendamment de la volonté dudit sujet, à diverses catégories (sexe, âge, race…) dont cette idéologie dénie la simple existence.

Les zones communément sexualisées – donc indécentes – de l’anatomie des humains adultes ne sont pas les mêmes chez les détenteurs de chromosomes XY (qui peuvent en effet se promener torse nu en public dans pratiquement tous les pays du monde, sans provoquer de scandale) et chez nos consœurs XX : ce fait – à peu près aussi évident, ailleurs, que les lois de la gravitation – constitue pour l’Occident historique sous sa forme actuelle (c’est-à-dire terminale) une injustice.

Aurillac ou le Stalingrad du soutien-gorge

Les Grecs anciens, de même, parlaient de l’injustice d’être né : c’est la base du sens tragique de la vie. Mais, le christianisme étant passé par là, pour l’Occident actuel – et singulièrement pour les femmes blanches de gauche, qui en sont l’avant-garde –, cette injustice doit être corrigée.

S’il arrive encore à certains policiers du Cantal de considérer, par temps de grande chaleur, le torse nu comme un privilège masculin, cela signifie qu’un Grand Christ Rouge doit nous être envoyé, pour faire table rase du monde tel que nous le connaissons.

Pour des raisons ergonomiques, en l’occurrence, le Grand Christ Rouge envoyé à Aurillac a pris la forme d’une poignée de crasseux attirés par le festival de théâtre de rue que leur paient dans cette ville les largesses du Très-contribuable.

Quant à l’abolition de l’ancien monde, elle s’est finalement concrétisée par la crémation de quelques drapeaux français (en remerciement pour la Révolution française et le droit de vote aux femmes : une conséquence bien méritée, en effet) et par la dégradation de la salle des pas perdus du tribunal de la ville.

Articles en relation