Ancien élève de l’École Normale Supérieure et linguiste, il est également traducteur et auteur. Avec plus de quinze années passées en Roumanie et en Hongrie, Modeste Schwartz s'est spécialisé dans le suivi des politiques danubiennes.
Bien connu des services de police politique de divers États dits démocratiques de l'Union prétendument européenne, Modeste Schwartz n'a pourtant pas d'autres activités subversives à son actif que le maniement de la plume.
Lisant Martin Heidegger à la lumière de Theodore Kaczynski et Guy Debord dans l'optique d’Alexandre Douguine, il n'est adoubé par aucune école, ne milite pour aucune secte, ne fréquente aucun salon, et profite de sa marginalité pour énerver la nouvelle droite autant que la vieille gauche, en pratiquant l'exercice le plus dangereux auquel on puisse encore s'adonner dans les ruines de la Galaxie Gutenberg : appeler un chat un chat - sans même chercher à s'en justifier par « le service de la vérité » ou autres grandiloquences nietzschéennes à l'usage des adolescences tardives.
« Le seul réactionnaire cohérent de son époque » - comme il aime à se définir - est « venu de la gauche » - c'est-à-dire de nulle part -, et se déclare prêt à y retourner sans rancune, en laissant pour tout héritage quelques haines plus tenaces que réciproques, et une œuvre philosophique et poétique inédite.