Comme divers gouvernements covidistes le reconnaissent maintenant à mi-mots, les rituels autodestructeurs du deuil collectif (comme le kleenex facial) sont appelés à se pérenniser même sans prétexte covidien – comprendre : même une fois que la grippe sera à nouveau reconnue (voire soignée) comme telle (étant donné qu’entre-temps, ils espèrent que le principe de l’identité numérique « sera passé », donc plus besoin du « virus meurtrier »).

Il faudra entraver sa respiration en public, se faire injecter des produits douteux, tolérer la destruction des systèmes de santé, l’explosion de la dette etc. TANT que des boomers mourront. La « bonne nouvelle », si j’ose dire, c’est que ces divers rituels néo-aztèques ne peuvent qu’accélérer la sortie de scène de cette calamiteuse génération, donc tôt ou tard (au terme de la « décennie des v… » – pour citer Bill Gates), on en sera ENFIN débarrassés.
Une fois le spectacle électoral réduit à sa plus simple expression, les majorités sociales de 10% à 15% sur lesquelles reposeront bientôt tous les gouvernements européens sont d’ailleurs, bien entendu, prélevées avant tout dans cette génération – la dernière dotée (et pour cause) de « réflexes électoraux » massifs.
Dans cette génération, tout est faux – jusqu’au nom qu’elle porte. Le « boom » des naissances dont elle serait le produit – et non, bien sûr, l’auteur : l’auteur, ce furent leurs parents, les « silencieux » – n’est en réalité qu’une correction : les soldats font plus de gosses revenus à leurs foyers qu’ils n’en font au front (quelle découverte !). Et l’imparfaite disponibilité des contraceptifs dans les années 50 a fait le reste. L’impression rétrospective de « boom » est surtout due au fait qu’à partir des années 1970 (du moment où eux-mêmes auraient dû se reproduire), la courbe s’affaisse. Caractérisés non par leur passif (attribuable aux Silencieux), mais par leur actif, les « boomers » sont donc, en réalité, les crashers : la première génération du monde blanc qui, au beau milieu d’une période de prospérité sans précédent dans l’histoire, a décidé de ne pas faire d’enfants.
Cette dénatalité n’étant (quoique massive) forcément que relative, beaucoup d’entre eux, malgré tout, ont eu des enfants, et certains même des petits-enfants blancs, dont ils exigent à présent le rigoureux piquousage censément prophylactique : faire courir des risques à l’avenir pour assurer un confort présent (même s’il n’est que psychologique), c’est la marque de fabrique des crashers, qui sont aussi la génération de la dette, de l’avortement, des drogues, de l’amiante, des gouvernements avalisant l’immigration de masse – et de pratiquement tous les fléaux menant à la mort de leur société, dont ils se tamponnent, étant donné qu’eux sont des citoyens de la Terre thunbergienne (du nom de cette adolescente à plus d’un titre arriérée, qui reproduit dans l’hystérie les lubies de papi et mamie) : Gaïa, une entité abstraite, rituellement symbolisée par des apparitions télévisées de dauphins et de baleines (Ushuaïa), et autres espèces que les générations précédentes (les générations viables) appréciaient surtout sous forme de conserves alimentaires.
En attribuant à la « propagande » cette détermination du crasher à faire injecter ses petits-enfants avec tout ce que Davos réclamera d’élixirs chimiques payés par la dette occidentale, on met, comme d’habitude, la charrue avant les bœufs. Les populations hétérosexuelles résiduelles du monde blanc (bosniaques, bulgares…) ont, en réalité, elles aussi accès au cathodique depuis belle lurette, et tiennent leurs petits-enfants bien à l’abri des seringues – preuve qu’il ne suffit pas d’un écran et d’une Elkrief pour obtenir l’effet « sacrifice aztèque ». La réalité, c’est que, enfants ou petits-enfants, le crasher n’en a rien à battre : il n’a consenti à leurs naissances raréfiées que parce qu’une paumée féministe du tertiaire urbain (sa femme) voulait (souvent sur le tard) rentabiliser son utérus par « l’expérience » du parenting. Mais il était bien entendu dès le départ qu’il aurait été criminel de chercher à leur transmettre quoi que ce soit – et notamment tout ce dont le crasher a, de la part de ses parents silencieux, refusé la transmission, étant donné que ça allait bien souvent à l’encontre de la religion des droits de l’homme. Il a donc engendré (dans le meilleur des cas) des citoyens de la Terre (qui n’en porte que trop : là-dessus, au moins, tout le monde est d’accord), donc un ou deux de moins, une thrombose par-ci, un AVC à 18 ans… Vous n’aurez pas sa haine ! (La haine étant un sentiment qui prouve la vitalité, et dont le crasher est, par conséquent, bien incapable).
La réalité, c’est que la véritable « famille » du crasher, c’est son poste de télévision, autour duquel il rassemble d’ailleurs invariablement sa progéniture, lorsqu’une vague et incompréhensible nostalgie l’amène à vouloir travestir en famille cette portée citoyenne.
Et que ce temple cathodique, depuis bientôt deux ans, célèbre la grande messe (noire) de son trépas à lui – du trépas du crasher. Du coup, il accepte ledit trépas (du moment que – pour la première fois dans l’histoire de l’espèce – cet exit générationnel est promu au rang d’événement historique : de Shoah par toussotements), il en accepte même l’accélération (20% de lits en moins, l’hyperinflation qui toque à la porte, le gaz qui devient cher), du moment que personne, pendant cette veillée funèbre pluriannuelle, n’a l’insolence de vouloir vivre – c’est-à-dire, notamment : respirer librement, travailler, chanter, danser, manger en public ou refuser les injections obligatoires du sacrifice humain aléatoire.
Et bien sûr, même une fois qu’on a dit tout ça, on n’a, en réalité, encore rien dit – étant donné qu’il a bien fallu que quelqu’un éduque (ou plutôt : renonce à éduquer) les crashers. Les Silencieux, de ce point de vue, portent bien leur nom, comme génération d’une abdication à la fois discrète et fatale – qui n’est elle-même que la massification finale d’une idée, en réalité aussi vieille que l’Occident lui-même – puisqu’elle est l’idée occidentale par excellence.
Pour les générations Z et suivantes, le kleenex sur la gueule, le viol nasal pour prendre un des derniers avions et l’angoisse des passages de portillon avec QR piraté, en revanche, c’est juste la prolongation biopolitique d’un apprentissage de l’humilité qui a commencé bien avant, notamment dans le domaine économique, et sur divers marchés connexes : se contenter des restes du festin de ces gaspilleurs hyperboliques (les « boomers » – recte : crashers) tout en payant leurs retraites faramineuses, et, tout en écoutant le prêchi-prêcha féministe de ceux des crashers qui bandent plus depuis longtemps, s’habituer à l’abstinence, parce que la moitié féminine de ces générations de l’expiation était (entre deux diatribes sur l’indépendance et la liberté du choix sexuel) trop occupée à sucer un vieux crasher thuné ou à partouzer avec lui et sa domesticité racisée, etc..
L’arrière du bus, nous, c’est bon, on a l’habitude. Du coup, la bonne nouvelle, c’est que quand ces générations-ci arriveront (d’ailleurs précocement : merci les crashers !) à l’âge de casser leur pipe, elles en feront moins tout un plat.
Et qu’il sera, par conséquent, plus difficile d’y puiser des renforts pour les troupes de délateurs spontanés, de vaillants soldats du niqab sanitaire dans le bus et de majorettes décaties du bataillon de volontaires Facebook de la propagande injectale (« pique ton gamin parce mon mari est obèse ! ») – sachant qu’entre temps, les effectifs actuels (principalement constitués de crashers) auront (enfin ! alhamdoulillah !) crevé. Après quelques décennies de surestimation narcissique, la mort va enfin revenir à son prix historique moyen – c’est-à-dire : pas cher du tout. Une fois de plus : merci, Santa Klaus, pour ce salutaire coup d’accélérateur !
Modeste Schwartz
31 octobre 2021
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