La voie des hommes : la masculinité expliquée par l'Evopsy

NDLR du site C&R : cet article trouve sa source sur le site EVOPSY. Nous avons simplifié sa mise en page (notamment la suppression des notes) pour en faciliter la lecture. Mais vous pouvez le retrouver en intégralité ici. Merci à Philippe Gouillou




Un livre sur le mismatch : les hommes ont été sélectionnés dans un environnement où ils avaient un rôle vital, celui de créer un monde sécurisé, et maintenant qu'ils y sont parvenus se retrouvent dans un monde féministisé où ce qu'ils sont au fond d'eux est en permanence dévalorisé et diabolisé. Mais, contrairement aux livres habituels sur le sujet, The Way of Men ne cherche pas à trouver les moyens d'encore plus castrer les hommes, mais au contraire de leur permettre d'exister (et de s'épanouir) tels qu'ils ont été programmés à être.

La masculinité consiste à être un homme au sein d'un groupe d'hommes. La masculinité, c'est avant tout ce que les hommes attendent les uns des autres […] Être bon à être un homme, c'est vouloir et être capable de remplir le rôle naturel de l'homme dans un scénario de survie. Être bon à être un homme, c'est montrer aux autres hommes que vous êtes le genre de gars qu'ils voudraient dans leur équipe si la merde éclate. Être bon à être un homme n'est pas une quête de la perfection morale, c'est se battre pour survivre. Les hommes bons admirent ou respectent les méchants lorsqu'ils font preuve de force, de courage, de maîtrise ou d'engagement envers les hommes de leurs propres tribus renégates. Le souci d'être bon à être un homme, c'est ce que les bons et les méchants ont en commun.
-Jack Donovan : La voie des hommes.

Sommaire :

  1. Synthèse du livre et du supplément :
    1. The Way Of Men
    2. No Man's Land
  2. Commentaires :
    1. La tragédie des hommes
    2. Pessimisme de l'époque Obama
    3. Auto-domestication et Pacification
    4. Des changements trop rapides
    5. Le retour du balancier (backlash)

1.    Synthèse du livre et du supplément :

1.1    La voie des hommes :

La thèse de La voie des hommes est que pour survivre en environnement dangereux, ce qui a été la situation de l'humanité pendant la plus grande partie de son histoire, les hommes ont dû se constituer un gang, définir un périmètre, et développer quatre "vertus tactiques" pour le protéger, vertus qui définissent la masculinité :

  1. La force : "la capacité d'exercer sa volonté sur soi-même, sur la nature et sur les autres." 
  2. Le courage : "la volonté de risquer de se faire mal pour son propre bénéfice ou celui des autres." 
  3. La maîtrise : "le désir et la capacité d'un homme de cultiver et de démontrer sa compétence et son expertise dans les techniques qui l'aident à exercer sa volonté sur lui-même, sur la nature, sur les femmes et sur les autres hommes."
  4. L'honneur : "une préoccupation pour sa réputation de force, de courage et de maîtrise dans le contexte d'un groupe d'honneur composé principalement d'autres hommes."

Jack Donovan rappelle que "vertu" vient de "vir", qui signifie "homme", et précise bien qu'il ne faut pas confondre être bon à être un homme et être bon, la morale n'a rien à voir avec ces vertus.

Or, si la civilisation a réduit l'importance et les opportunités d'expression de ces vertus, les programmes sont toujours là (c'est le mismatch), aussi les hommes ont besoin de substituts. Jack Donovan les classe en trois grands types :

  1. La masculinité simulée : participation à des services de sécurité (armée, police, …), à des équipes sportives, etc.
  2. La masculinité par procuration : être spectateur de guerres, de matchs sportifs, etc.
  3. La masculinité intellectualisée : participer à la compétition économique, aux conflits politiques, pratiquer l'ascétisme.

Jack Donovan remarque que le compromis entre la civilisation moderne et la masculinité s'oriente de plus en plus vers des canaux intellectuels, avec deux problèmes principaux : tout d’abord tout le monde n'est pas un intellectuel et ceux qui ne le sont pas seront toujours perdants, et ensuite la masculinité intellectualisée n'est pas réservée aux hommes, des femmes peuvent parfaitement y réussir. Or la présence de femmes détruit l'illusion apportée par les substituts de masculinité.

Il ajoute que si la sélection nous a rendus beaucoup plus proches des chimpanzés, le monde actuel se rapproche de celui matriarcal des bonobos, totalement inadapté à nos programmes masculins, et l'avenir s'annonce encore pire.

Comme il ne voit pas de solution démocratique non plus qu'en provenance du secteur économique, et que la destruction de la civilisation n'est pas une solution même si elle présente de forts risques de se produire, Jack Donovan ne propose que le retour au gang :

Si vous voulez suivre La Voie des Hommes, si vous voulez faire avancer un retour à l'honneur et à la vertu virile, si vous voulez vous protéger d'un avenir incertain, créez un gang."

Le gang aidera à survivre si les choses tournent vraiment mal, et sinon permettra au moins de satisfaire son programme génétique masculin.

1.2    No Man's Land :

No Man's Land (2011) est composé de trois chapitres qui avaient d'abord été rédigés pour être intégrés dans La voie des hommes.

Ils couvrent un sujet complémentaire : ils répondent aux multiples tentatives féministes de réinventer la masculinité sur des critères féminins, lesquels s'opposent aux quatre vertus, dans le but de l'achever définitivement. Ils montrent comment les hommes ne souffrent pas seulement du mismatch dû à la civilisation, mais aussi d'une très forte agression délibérée.

2.    Commentaires :

2.1   La tragédie des hommes :

La voie des hommes décrit la tragédie des hommes : ils ont tellement été sélectionnés sur leurs capacités à créer un monde sécurisé pour eux et pour les femmes, qu'ils sont frustrés une fois qu'ils y ont réussi et que leurs capacités particulières ne leur sont plus utiles (Mismatch). Or, le féminisme actuel cherche à leur supprimer toutes les possibilités de compenser cette frustration, dans le but clairement affiché de les détruire en tant qu'hommes.

La voie des hommes est brillant, très bien écrit et très bien construit, et No man’s land décrypte bien la propagande féministe. Ils sont à lire par tous ceux qui veulent mieux comprendre les grandes tendances actuelles.

Il faut cependant rajouter deux éléments qui viennent en pondération : tout d'abord le livre et son supplément ont été écrits sous l'ère Obama, c’est-à-dire à une époque où le pessimisme prévalait, et ensuite le mismatch a quelque peu été compensé par l'accélération de l'évolution humaine, les hommes se sont génétiquement adaptés. Mais les changements sociétaux ont été trop rapides pour que la génétique puisse suivre, aussi il faut s'attendre à un retour de balancier qui sera très violent pour les femmes (même si ce sont elles qui l'auront voulu).

2.2   Pessimisme de l'époque Obama :

Tout d'abord, il faut noter que No Man’s Land date de 2011 et La voie des hommes de 2012, c’est-à-dire en pleine ère Obama, époque où le pessimisme était très fort aux USA, tant au niveau économique (croissance en berne, hausse de la pauvreté) qu'au niveau sociétal (réduction des libertés face au pouvoir fédéral), impactant les relations entre les sexes.

Jack Donovan exprime bien ce pessimisme devant une évolution qui semblait alors inexorable :

Dans le futur que les mondialistes et les féministes ont imaginé, pour la plupart d'entre nous il n'y aura que plus de bureaucratie et de masturbation. Il n'y aura que plus d'excuses, plus de soumission, plus de demandes de permission pour être des hommes. Il n'y aura que plus d'examens, plus de certifications, de prérequis obligatoires, de processus de dépistage, de vérifications des antécédents, de tests de personnalité et de diagnostics politisés. Il n'y aura que plus de médicaments. Il y en aura d'autres qui remettront à la secrétaire une tasse de votre urine chaude. Il y aura des étirements obligatoires le matin et des présentations vidéo sur la sécurité ainsi que des feuilles d'approbation pour votre dossier. Il y aura plus de casques, de lunettes de sécurité, de harnais et de gilets orange vif avec du ruban réfléchissant. Il ne peut y avoir que plus de conseil et de sensibilisation. Il y aura plus d'obstacles administratifs à franchir pour démarrer votre propre entreprise et la faire fonctionner. Il y aura plus de polices d'assurance obligatoires. Il y aura certainement plus de taxes.  Il y aura probablement plus de lois byzantines sur le harcèlement sexuel et de politiques d'entreprise et plus de façons pour les femmes et les groupes identitaires protégés de vous accuser d'inconduite. Il y aura plus de micro-gestion de la vie, des règlements plus mesquins, des amendes plus lourdes et des peines plus sévères. Il y aura d'autres façons d'enfreindre la loi et d'autres façons pour la société de maintenir ses illusions agréables en vous balayant sous le tapis."

Et dans No Man's Land Jack Donovan fait explicitement référence à Obama qui allait jusqu'à se moquer de ceux qui refusaient d'être de plus en plus soumis à l'État.

Une partie du pessimisme et en conséquence du radicalisme de La voie des hommes s'explique sans doute par le contexte difficile de l'époque.

2.3   Auto-domestication et Pacification :

Ensuite, si la majeure partie de nos programmes sélectionnés datent bien de l'EEA (Environment of Evolutionary Adaptedness), l'évolution s'est accélérée depuis (Hawks et al., 2007), et nous ne sommes plus les mêmes qu'il y a 10 000 ans et plus.

Or, comme expliqué Lettre Neuromonaco 79, cette évolution accélérée s'est faite dans le sens d'une auto-domestication et d'une pacification. C’est-à-dire que les hommes n'ont pas fait qu'accepter les contraintes de la civilisation, ils s'y sont en partie adaptés génétiquement, et ce phénomène a encore été accru par le système de justice :

Peter Frost, PhD, parle d’un phénomène de “Pacification” qui accompagne les civilisations avec un impact génétique majeur : dans les sociétés établies, la violence n’est plus récompensée génétiquement mais au contraire punie (en visant l’impact sur le fitness : réduction de ressources, prison pendant les années reproductives, etc.). Comme la tendance à la violence est partiellement d’origine génétique (au moins 40% d’héritabilité, Rhee & Waldman, 2002), les différences reproductives entraîneront sa baisse progressive au travers des générations." 

Ces adaptations montrent des variations régionales : toutes les populations n'ont pas connu les mêmes pressions sélectives. On connait de nombreux exemples d'effets majeurs : par exemple on trouve plus de différences sexuelles cognitives dans les sociétés plus égalitaires, le degré d'empathie varie selon les populations, le QI des Chinois a été augmenté par les effets  de  leurs  principes d'héritage, etc.

Dans ce cadre, les populations d'origine européenne qui, en plus de leurs caractéristiques originales (origine partiellement néandertalienne, forte sélection pendant la glaciation, etc.),  présentent  la double caractéristique d'avoir été génétiquement isolées pendant un millénaire (pas d'immigrations externes entre le début du moyen-âge et l'après-guerre, cas unique avec le Japon), et d'avoir subi les forts effets sélectifs de la Grande Peste (1347-1352) qui ont favorisé le développement de la coopération hors-parentèle (le catholicisme aussi a eu un impact majeur sur cette transformation : Schulz et al., 2019), c’est-à-dire ont distendu les liens tribaux, montrent des spécificités (Frost, 2013 ; Frost & Harpending, 2015).

Il faut donc pondérer l'importance du mismatch : si les hommes ont bien toujours les programmes fondamentaux décrits par Jack Donovan, ceux-ci ont été au moins partiellement adaptés par l'évolution, notamment en Europe.

De plus la civilisation n'a pas fait que frustrer les hommes, elle leur a aussi et surtout offert une multiplication d'opportunités : nous ne vivons plus dans le monde mono-hiérarchique de la tribu, où les critères de dominance étaient limités, mais dans un monde multi-hiérarchique où de plus en plus peuvent trouver de quoi s'épanouir.

2.4   Des changements trop rapides :

Le monde a changé beaucoup trop vite ces dernières décennies pour que, même au sein des populations d'origine européenne, la sélection naturelle ait pu opérer. En fait, la culture n'est pas la seule cause de ces changements, il y a eu aussi les effets de la pollution chimique (dont la chute des taux de testostérone), les effets dysgéniques dus justement au manque de sélection génétique, et ceux de la très forte hausse de la compétition sexuelle, tant pour les femmes que pour les hommes (provoquée surtout par les moyens de télécommunication).

Le résultat est que ce n'est pas seulement que les hommes ne sont plus utiles (dans No Man's Land, p 34, Donovan cite Taleb (2010) : "L’opposé de la virilité n’est pas la lâcheté ; c’est la technologie."), c'est aussi que la position des femmes a été totalement changée à leur détriment :

L'invention de la pilule contraceptive, combinée à la montée du féminisme, de l'économie industrielle/de l'information et de l'Etat providence, a produit un "système de mère célibataire". L'intervention de l'État, destinée à aider les enfants dans le besoin, a créé un nouveau type de famille : la bureaugamie. Tiger a défini la bureaugamie comme "un modèle familial impliquant une mère, un enfant et un bureaucrate.".

C’est-à-dire quelque chose de quasiment inimaginable il y a seulement quelques décennies :

Si vous étiez écrivain de science-fiction en freelance pour un magazine masculin dans les années 1940, vous auriez pu imaginer un avenir dystopique effrayant où les femmes dominent. Vous auriez pu décrire un "Nouvel Ordre des Filles", ou intituler votre conte "La Fin des Hommes". Pour votre bizarro de demain, vous auriez peut-être imaginé un monde où les garçons seraient punis, drogués ou expulsés de l'école pour le genre de choses que vous vous souveniez avoir faites quand vous étiez enfant. Les hommes seraient considérés comme "le second sexe", considérés comme des "voyous" et relégués à des emplois mal rémunérés et de statut inférieur. Les femmes pratiqueraient une forte promiscuité sexuelle, et même marcheraient ensemble comme des "fières salopes", tandis que les hommes seraient légalement obligés de demander une permission verbale explicite avant chaque baiser. Lorsqu’il s’agirait de se reproduire, les femmes élèveraient souvent seules leurs enfants (de préférence des filles). Les pères seraient considérés comme pittoresques, mais en fin de compte, ils seraient jetables.

Vos lecteurs, à l'époque, auraient pu avoir un petit rire. Cependant, si l'on en croit les auteurs des principaux journaux et magazines américains, cet avenir n'est pas loin. Bien que leur phrasé puisse être un peu fantastique et que les choses ne soient pas encore aussi mauvaises qu'ils le disent, il semble y avoir un consensus croissant sur le fait qu'à moins de changements majeurs l'avenir est à une terre sans homme."

Cette évolution a été tellement extrême qu'elle ne cherche même pas à cacher ses propres contradictions :

Seuls les hommes sont censés voir le monde en termes non sexistes. Les femmes s'organisent constamment en tant que groupe pour défendre leurs intérêts.  Même si elles se sont battues pour l'inclusion dans tous les domaines autrefois réservés aux hommes, elles ont créé une sous-culture entière qui s'adresse spécifiquement aux femmes. Au moment où j'écris ces lignes, il y a un festival du film féminin dans ma ville. Il y a des gymnases pour femmes et un nombre vertigineux d'organismes de santé et de défense de la santé des femmes. Les femmes ont leurs propres magazines, chaînes de télévision, sites Web, librairies, etc."

Et cela pas seulement aux USA, mais en France aussi : Marlène Schiappa, la "Secrétaire d'État chargé(e) de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations" du Gouvernement Français a clairement expliqué en juin 2019 que Egalité Femmes-Hommes signifie supériorité des femmes.

Or, imposer la "parité" est interdire aux hommes de réaliser des choses entre hommes, notamment dans la lutte pour le pouvoir, c’est-à-dire s'attaquer aux fondements mêmes de ce qui permet à un homme de supporter la civilisation :

Si les hommes sont subconsciemment en train d'essayer de démontrer leur valeur en tant qu'hommes à d'autres hommes, et se retrouvent en compétition avec des femmes, ça détruit quelque peu l'illusion.

L'introduction des femmes dans un champ de compétition court-circuite sa viabilité en tant que substitut de l'activité des gangs masculins.

(…)

En règle générale, si vous introduisez des femmes dans le mélange, soit les hommes passent de vouloir impressionner les autres à vouloir impressionner les femmes, soit ils perdent tout intérêt et en font juste assez pour s'en sortir.

Jack Donovan insiste :

La voie des Hommes est de se regrouper et de se battre entre eux, ou de combattre la nature. Apprendre aux hommes à mépriser cela leur apprend à mépriser leur histoire, à haïr leurs propres talents et à rejeter leur place naturelle dans le monde."

Le but de la civilisation semble être d'éliminer le travail et le risque, mais le monde a changé plus que nous. Notre corps a soif de travail et de sexe, notre esprit a soif de risques et de conflits."

Le coût de la civilisation est un compromis progressif de l'existence vitale. C'est un échange du réel pour l'artificiel, pour l'escroc convaincant, fait pour la promesse de sécurité et un ventre plein. Il en a toujours été ainsi. La question est "à combien d'échange est-ce trop ?"

2.5   Le retour du balancier (backlash) : 

Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes."
- Bossuet

Mais tout indique que cette évolution arrive à son terme, et qu'on connaîtra bientôt un violent retour de balancier (backlash), qui ne viendra d'ailleurs pas d'une révolte des hommes mais des femmes elles-mêmes.

Tout d'abord, au lieu de combattre cette féministisation de la société à leur détriment, beaucoup d'hommes ont plutôt choisi de se retirer :

Les hommes abandonnent et se désengagent de notre monde lisse, facile et sûr. Pour ce qui pourrait être la première fois dans l'histoire, le gars moyen peut se permettre d'être négligent. Rien de ce qu'il fait n'a vraiment d'importance, et — ce qui est pire — il y a un espoir décroissant d'un avenir où ce qu'il fait sera important."

Ce désengagement se remarque par le développement du mouvement MGTOW (Men Going Their Own Way : Hommes traçant leur propre chemin), et plus généralement par le phénomène du sexodus.

Ensuite, pas plus que les hommes, les femmes n'ont pas eu le temps de s'adapter aux évolutions sociétales et elles aussi sont frustrées par un monde qui ne leur correspond plus. Par exemple, elles

sont toujours programmées pour rechercher le type d'homme qui leur aurait permis de survivre dans un environnement plus difficile, c’est-à-dire ceux-là mêmes  que  les  féministes  font  tout  pour éliminer. Un système culturel qui s'attaque aux besoins fondamentaux des personnes qu'il affirme représenter et défendre est fragile, même s'il est utilisé par certaines comme arme pour la compétition sexuelle. Trop de femmes ont intérêt à s'y oppposer, et déjà de plus en plus militent et manifestent pour imposer un monde plus patriarcal.
 
Enfin, au niveau historique, plusieurs auteurs ont trouvé que le féminisme s'inscrit dans la dernière phase du cycle des civilisations, pour des raisons externes (les sociétés pacifiées sont fragiles face à celles qui le sont moins, comme le montre l'exemple de Rome), et internes. Par exemple, Camille Paglia a trouvé qu'historiquement le développement du transgenderisme a toujours annoncé l'écroulement culturel. D'ailleurs, comme montré par Stefan Metzeler, certains de ceux qui financent l'agenda "Woke" aux plus hauts niveaux le font précisément dans le but de détruire la civilisation occidentale (jihad).
 
Le féminisme radical s'écroulera donc bientôt sous les coups des femmes et la principale question est de savoir comment se fera la chute, c'est ce qui déterminera par quoi il sera remplacé, et donc à quel point les femmes en souffriront. Et si cet écroulement s'accompagne de chaos, alors les hommes devront bien reconstituer des gangs.