Les chrétiens et l’Empire romain
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Les chrétiens et l’Empire romain

La grande historienne italienne Marta Sordi revient sur les acquis d’une carrière entière et propose sa lecture définitive de la politique impériale romaine vis-à-vis du christianisme naissant.

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Description

Rome est la civilisation du droit, et ce qui ressort de cette étude, c’est l’empreinte légaliste de sa rencontre avec le christianisme. Tout débute par une sentence du Sénat. Outré par ce qu’il considérait comme une attaque contre ses prérogatives en matière de religion, le corps sénatorial refusait la proposition de Tibère de faire du christianisme une religion légale.:Non licet esse christianos. Il était interdit d’être chrétien.

Marta Sordi démontre que l’action des empereurs n’est qu’une série de positionnements autour du principe légal, avec les interrogations suivantes : quand, et à quel prix un État peut-il ou doit-il persécuter une population ? Le prince, qui est garant de la paix et de la prospérité de l’Empire, peut-il désamorcer le droit ? Quand une religion interdite devient-elle licite ?

L’un après l’autre, les empereurs adoptent les attitudes les plus variées, tiraillés entre leurs convictions personnelles, les pressions politiques, les craintes populaires, et les fortunes variables de l’Empire. Ils se montrent prudents arbitres, à l’image du Trajan de la correspondance avec Pline, persécuteurs contraints, comme Marc Aurèle ou Dioclétien, bourreaux volontaires, comme Dèce ou Galère, ou sympathisants, comme les Sévères ou Gallien. L’Église, quant à elle, qui se développe en creux autour de son interdiction, est bientôt contrainte par Marc Aurèle, au nom de la normalisation, de prendre la forme institutionnelle indispensable au dialogue et à la coexistence avec un État de droit. Elle se fait représentante légale d’une foi illicite, dans une société où elle pèse de plus en plus lourd.

La seconde partie de l’ouvrage est dédiée à des aspects thématiques de la rencontre entre l’Église naissante et une société romaine en proie, depuis la fin de la République, à de considérables angoisses d’ordre eschatologique. Sont abordées les questions du positionnement chrétien vis-à-vis de l’idée d’autorité impériale, de l’insertion de l’Église-institution dans le tissu civique, et les mobiles sociaux des persécutions.

Fiche technique

978-2-9550225-0-4
0.80 kg
Fiche technique
Nombre de pages :
228
Format :
16 x 24 cm

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