Ambroise, Rome et Milan (364-395 ap. JC) : Naissance de l’Empire romain-chrétien et fin du paganisme politique
zoom_out_map
chevron_left chevron_right

Ambroise, Rome et Milan (364-395 ap. JC) : Naissance de l’Empire romain-chrétien et fin du paganisme politique

En juin 363, Julien, le dernier des constantiniens, meurt sous l’implacable soleil de Perse à la poursuite de ses rêves orientaux. L’Empire vacille. Son entourage comprend qu’un changement de cap est indispensable.

12,00 € TTC 11,37 € (HT)
check En stock !
Paiement 100% sécurisé.

Livraison dès 4,50€ en France métropolitaine.
(pas de livraison vers les DOM-TOM).

Livraison offerte dès 100€ d'achat.

Description

Dans ce court essai, Marta Sordi décrit la grande transformation institutionnelle que va connaître l’empire sous les empereurs pannoniens. Il s’agit de reprendre en main un Occident à l’abandon après des décennies de tropisme oriental, et de procéder à la christianisation de l’État de sorte que plus jamais n’émerge un nouveau Julien. L’acte inaugural du règne de Valentinien Ier répond à ces deux ambitions : en prenant pour capitale Milan plutôt que Rome ou Constantinople, il donne la priorité à la stabilisation de la Gaule et s’éloigne du Sénat et de sa puissante aristocratie païenne. Celui qui s’est fait forger une couronne et un mors avec les clous de la Crucifixion choisit Ambroise comme évêque de sa capitale. Il tient l’homme qui va fournir à l’empire sa nouvelle « théologie du pouvoir ». En effet, si le pouvoir le devient chrétien, il lui faut avancer une légitimité indépendante de l’antique religion romaine. Si l’empereur devient chrétien, il lui faut être monarque sans être le pontifex maximus du paganisme romain. Si l’Empire devient chrétien, il lui faut prouver qu’il est toujours Rome, et que Rome n’était pas réductible à son ancienne religion. Mais pour Ambroise, le prince chrétien doit gouverner d’une manière nouvelle : soumis à Dieu, et sans autorité sur son Église.

Autant de sources de conflictualité (parfois sanglantes comme à l’occasion des grands procès de Rome et d’Antioche) que l’auteur analyse au fil des chapitres en s’appuyant sur les grandes sources païennes et chrétiennes de l’époque.

En trois décennies, de Valentinien Ier à Théodose, le processus aboutit. Le paganisme cesse d’être religion d’État. Loi après loi, il est extirpé du culte civique et de l'espace social romain. Confrontée à ce déclin institutionnel, l’aristocratie païenne prend des positions de plus en plus radicales, qui la conduiront à appuyer les dernières usurpations du siècle. Un choix sans retour, que les triomphes de Théodose transforment en condamnation.

Fiche technique

978-2-9550225-2-8
0.70 kg
Fiche technique
Nombre de pages :
94
Format :
14,8 x21 cm

Vous aimerez aussi

Pour en savoir plus :