Robert Steuckers, né à Uccle le 8 janvier 1956, est traducteur, conférencier, auteur de nombreux textes et d’un ouvrage de référence sur la Révolution Conservatrice aux éditions du Lore. Il a été secrétaire de rédaction de la revue Nouvelle école à Paris en 1981.
Très vite, il fonde, avec Jean E. van der Taelen, le groupe "EROE" (Etudes, Recherches et Orientations Européennes) et les revues Orientations en 1982 puis Vouloir en 1983. La revue Vouloir connaitra d’ailleurs une nouvelle formule courant 2017.
L’itinéraire de Robert Steuckers s’inscrivait auparavant dans le cadre de la "Nouvelle Droite", avec laquelle il a définitivement rompu en 1992. Il refusera par ailleurs, tout engagement au sein de partis politiques, considérant que de telles démarches corrompent la pensée et obligent à se vautrer dans des compromissions inacceptables.
Robert Steuckers a exploré en profondeur les thèmes de la géopolitique notamment sous l'impulsion du Général Heinrich Jordis, Baron von Lohausen, puis de la Révolution Conservatrice allemande et autrichienne, ainsi que ses retombées dans les pays européens.
Dans le domaine de la géopolitique, son souci majeur est de dégager les peuples d'Eurasie de la tutelle américaine et de voir advenir une Europe unie, débarrassée des inimitiés du passé. Cette option l'a rapproché du philosophe russe Alexandre Douguine. Elle s'inspire principalement du grand juriste allemand Carl Schmitt (1888-1985). Ses auteurs de prédilection sont Ernst Jünger, Georges Orwell, Arthur Koestler, Fiodor Dostoïevski, Camille Lemonnier, David Herbert Lawrence.
Il a participé au Congrès de Vienne sur le centième anniversaire de la naissance du philosophe traditionaliste italien Julius Evola (1898-1974) et au Symposium de Zurich, un an après, célébrant le vingt-cinquième anniversaire de sa disparition. Robert Steuckers donne régulièrement des conférences en Belgique, en France, en Suisse, en Allemagne et en Autriche.
L’histoire qui fonde notre identité est une histoire très longue dont les origines ne sont pas connues du grand public, auquel on cache l’épopée initiale de nos peuples.
Les valeurs qui nous déterminent ou devraient encore et toujours nous déterminer sont nées aux périodes axiales de l’histoire, nous expliquait Karl Jaspers. Pour l’Europe et pour les peuples de souche européenne, Jaspers situait cette émergence de valeurs dans l’antiquité, aux époques de Zoroastre ou de Socrate.
Les deux guerres mondiales du XXème siècle nous ont appris que seuls comptaient sur l’échiquier planétaire les grands espaces, théorisés par les écoles géopolitiques et par le juriste Carl Schmitt.
Ce livre entend surtout, et de manière didactique, fournir les éléments de cette mémoire qu’il faudra impérativement, impérialement, retrouver, sous peine de mort, de disparition dans la honte et la misère.