L’effondrement des sociétés complexes
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L’effondrement des sociétés complexes

La désintégration politique est, à travers l'Histoire, une caractéristique constante des sociétés humaines...

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Version française légale et officielle avec les aimables autorisations de l’université de Cambridge, de l’auteur et du traducteur, Jean-François Goulon.


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Description

La désintégration politique est, à travers l'Histoire, une caractéristique constante des sociétés humaines. Lorsque le moteur de l'économie mondiale tousse et hésite, comme il le fit en 2008 avec une gigantesque crise bancaire et monétaire, les experts se demandent si, cette fois-ci, la fin de tout est réellement proche.

Mais, au juste, quand et pourquoi les États, les empires et les civilisations s'effondrent-ils ? Existe-t-il dans leur histoire un modèle expliquant de façon systémique leur effondrement ? Et, inversement, quand et pourquoi survivent-ils, et continuent-ils de prospérer en bravant des périls insensés ?

L'auteur passe en revue une vingtaine de cas d'effondrement et examine les diverses explications données depuis plus de deux mille ans. En se concentrant sur trois cas d'effondrement bien documentés, les Romains, les Mayas et les Chacoans, il développe une nouvelle théorie, dont la portée est considérable.

Toute explication de l'effondrement politique porte en elle des enseignements, non seulement pour l'étude des sociétés de l'Antiquité, mais aussi pour l'évolution des sociétés complexes contemporaines. Les idées de l'auteur soulèvent ainsi des questions nouvelles et cruciales sur l'avenir des sociétés industrielles. Et bien au-delà des spécialistes des domaines étudiés, cet ouvrage intéressera tous ceux qui s'interrogent sur l'avenir de notre civilisation.

***
À propos de l'auteur : 

Joseph A. Tainter, anthropologue et historien, est actuellement directeur des études à l'Université de l'Utah (Département Environnement et Société), où il enseigne le conflit social dans les questions environnementales ; les réponses humaines aux changements climatique et à la dégradation de l'environnement ; les utilisations humaines de l'énergie et des ressources.


Version française légale et officielle avec les aimables autorisations de l’université de Cambridge, de l’auteur et du traducteur, Jean-François Goulon.

Fiche technique

978-2-491861-39-1
0.60 kg
Fiche technique
Nombre de pages :
320
Format :
17x24cm
Traduction :
Jean-François Goulon
Partenariat :
Cambridge University Press

Revue de presse

Ce livre est consacré au sujet récurrent du déclin, de la décadence et de l'effondrement des sociétés et des civilisations ; son intérêt réside dans la thèse novatrice et séduisante que Joseph Tainter expose clairement et qui enrichit considérablement la réflexion sur un sujet difficile et fascinant. »
- Bruno Guillard


Ce que nous propose le professeur Tainter n'est rien moins qu'une grille de lecture fascinante et passionnante destinée à expliquer dans l'histoire du monde les processus d'effondrement des sociétés complexes. »
- Charles Sannat


Un livre classique, vivement recommandé à tous ceux qui prennent conscience de l'effondrement à venir du capitalisme industriel. »
- Alex Knight

Présentation

Dans « L’effondrement des sociétés complexes », Tainter s’intéresse à plusieurs civilisations qui avaient atteint un haut degré de sophistication avant de s’effondrer brutalement : les Romains et les Mayas notamment. Ce que cherche Tainter, ce sont des causes communes à l’effondrement de ces civilisations très différentes les unes des autres. La conclusion à laquelle il est arrivé est la suivante : ces sociétés ne se sont pas effondrées malgré la sophistication à laquelle elles étaient arrivées, mais précisément à cause de cette sophistication. Voici comment Jospeh Tainter explique les choses : pour de multiples raisons, un groupe de personnes se trouve avec un surplus de ressources. La gestion de ce surplus rend les sociétés plus complexes : l’agriculture exige des compétences mathématiques, le stockage des céréales nécessite de nouvelles constructions, etc. Au début, la valeur marginale de cette complexité est positive chaque degré supplémentaire de complexité se rembourse, et même au-delà… mais le temps allant, la loi des rendements décroissants diminue la valeur marginale jusqu’à ce qu’elle disparaisse complètement.

Et à partir de ce moment-là, tout degré de complexité supplémentaire a des conséquences… 
L’addition des degrés de complexité, dont la bureaucratie est un exemple, finit par rendre une société si rigide que, quand survient une grosse crise, elle s’effondre. Evidemment, on peut se demander pourquoi ces sociétés, quand elles sont face à une situation de crise, ne font pas machine arrière, vers moins de complexité ? La réponse de Tainter est simplissime : si ces civilisations n’arrivent pas à aller vers moins de complexité, ce n’est pas parce qu’elles ne le veulent pas, c’est parce qu’elles ne peuvent pas. Dans de tels systèmes, il devient impossible de faire juste un peu plus simple. Même quand des ajustements raisonnables suffiraient, les élites – c’est-à-dire ceux qui profitent de la complexité -, ont tendance à résister à ces ajustements, jusqu’au moment où tout devient brusquement et dramatiquement plus simple, jusqu’au moment de l’effondrement…

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