YIN : L'Occident comme cunnicratie
Description
L'auteur de ce livre s’est fixé pour but de poser, en quelques réflexions, les bases d’une analyse planétairement valable d’un phénomène qu’il perçoit comme mortifère pour l’espèce tout entière : le féminisme petit-bourgeois comme nouveau paradigme axiologique. S’il parle de YIN, c’est parce que le mouvement d’opinion progressiste connu en Occident sous le nom de féminisme est pour lui la pointe émergée d’une révolution anthropologique qui, en remettant en cause le fondement même de la différence sexuée, relève plutôt du transhumanisme que d’une simple « tendance politique ».
Alliant un ton souvent cru à un raisonnement élaboré, il cherche autant à alerter ceux qui veulent vivre qu’à simplement décrire, dans une démarche contemplative, le déroulé et les conséquences de cette révolution anthropologique probablement non-annulable, mais qui pourrait bien nous annuler. Ainsi conçu, le féminisme est pour lui un phénomène affectant des structures de pensées plus générales et plus profondes que la prophétie de Mahomet, la crucifixion du Christ, la réforme zoroastrienne ou le védisme – des structures aussi anciennes que l’humanité elle-même, à commencer par la structure bien connue des anthropologues sous le nom d’ancestralité. En séparant l’individu de son sexe – comme la physique nucléaire a séparé l’énergie de la matière – on fabrique une bombe culturelle dont l’explosion pourrait bien, à terme, faire passer la vitrification d’Hiroshima pour une aimable plaisanterie. Son constat est sans appel : l’époque infortunée qu’il nous est donné de vivre nous impose – sous peine de disparaître – de remettre les femmes à leur place…
Encore faut-il, pour ce faire, éviter aussi le piège du masculinisme – qui n’est que l’ombre portée du féminisme, et le corrélat non moins délétère du même déséquilibre ontologique. Lu dans un registre politique, ce livre, écrit par un ennemi irréconciliable du monde moderne, n’a donc pas pour but de prendre une quelconque revanche sur les femmes, mais de contribuer à la destruction la plus rapide possible du modèle occidental et de la société bourgeoise, en fournissant à la résistance un explosif susceptible d’ébranler l’un de ses principaux piliers : la cunnicratie, ou avènement du YIN.
Fiche technique
Fiche technique
- Nombre de pages :
- 276
- Format :
- 14x21cm
Avis
YIN est, à ma connaissance, le premier livre véritablement anti-occidental écrit au XXIe siècle ».
- Modeste Schwartz (lui-même)
Qu'on aime ou qu'on déteste Modeste Schwartz… Son ton, son humour, ses postures ou ses thèses, il y a bien une chose qu'on ne peut pas lui reprocher, c'est de ne pas être un auteur ! Tour à tour traité d’anthropologie au style contre-universitaire, balade poétique désabusée, essai sociopolitique d’un nouveau genre et pamphlet (terriblement) provocateur, ce livre ne laissera personne indifférent tant pour la pertinence de ses propos que pour ses rugueuses aspérités. YIN, c’est tout cela à la fois, Marx et Clouscard exprimés en langage Houellebecquien ! Et qu’on ne s’y trompe pas, si c’est bien la Femme (occidentale) qui est au cœur de son livre, c’est tout l’Occident finissant et stérile qui en prend pour son grade ! Décapant, profond, acide, implacable…».
- Culture & Racines éditeur
Pour mieux comprendre notre époque de fin des temps, et en plus avec du style, car l’auteur n’en manque pas ! ».
- Lucien Cerise
[…] Oui, c’est un pamphlet contre la « tyrannie des femmes » (et la « société femelle »). C’est provocateur, c’est injuste, c’est excessif, mais avouons-le, c’est aussi intensément jubilatoire tant on a l’impression d’avoir entre les mains une sorte de compensation aux torrents de misandrie aujourd’hui déversés un peu partout. Qu’on ne s’y trompe pas, d’ailleurs, le livre de Modeste Schwartz, qui n’épargne ni les cathos, ni les islamophobes, traduit aussi une vraie culture politico-philosophique. L’influence de Marx est visible, comme celle de Michel Clouscard sans oublier l’inclassable « théorie de la Jeune-Fille » du groupe Tiqqun… »
- Alain de Benoist
Extraits du livre lu par son auteur :
Citation
Encore enfant, la femme moderne est happée par la machine éducative bourgeoise, comme son pendant masculin, mais avec cette différence non-négligeable que cette machine, longtemps avant l’apparition de la théorie du genre, était déjà destinée à faire d’elle un homme comme un autre, en l’arrachant à l’école ancestrale des grands-mères, des veillées et des consœurs, pour l’acculturer à un savoir masculin, une conception masculine (égoïste et guerrière) de la réussite, un rapport masculin au corps et une structuration masculine du groupe. Bien des années avant d’entendre les premières bribes d’un discours féministe radical, la femme moderne est depuis longtemps un animal malade, le talon d’Achille de toute société occidentale, la plaie à vif où ne peuvent que se développer toutes sortes d’infections morales spontanées et préméditées ».
- Modeste Schwartz, YIN : l’Occident comme cunnicratie, (éd. Culture et Racines, 2020).