Lucien Cerise : « Les aborigènes d’Europe doivent revendiquer leurs droits établis par la Déclaration de l’Onu »

Lucien Cerise, chercheur en ingénierie sociale, avait expliqué à l'Observateur Continental les profonds changements de la société française avec la discrimination positive en analysant le rôle du mondialisme qui attaque les peuples par l’immigration et l’antiracisme d’une part, mais aussi par le racisme et le suprémacisme racial d’autre part. Aujourd’hui, le chercheur donne son analyse sur le mouvement Black Lives Matter et sur la théoricienne Robin DiAngelo qui est une spécialiste des « whiteness studies ». 



Les droits des peuples autochtones, seulement pour les « minorités » ?

Quel est réellement le rôle de la mort de George Floyd le 25 mai 2020 ?
Lucien Cerise : On sait aujourd’hui que George Floyd n’est pas mort à cause d’une bavure policière raciste mais de plusieurs facteurs accumulés, dont sa toxicomanie. La désinformation sur ce fait divers et sa sur-médiatisation ont pour fonction de créer des tensions en jouant sur le triangle de Karpman dans un conflit triangulé où les Noirs occupent la place des victimes et les Blancs, la place des bourreaux. En termes de violences urbaines, c’est une inversion de la réalité. Sur Twitter, l’ancien boxeur afro-américain Mike Tyson a écrit, puis effacé: « Si les Blancs faisaient des émeutes à chaque fois qu’un Noir tue l’un d’entre eux, ça n’arrêterait jamais »

Quel lien voyez-vous entre la sociologue américaine Robin DiAngelo, George Floyd, Black Lives Matter et l’affaire Traoré ?

Robin DiAngelo, Black Lives Matter, le comité Traoré et leurs parrains dans la finance, la politique, les média, partagent une même vision racialiste et raciste de la société, qui est à la source du racisme systémique anti-Blancs. Le principal intérêt de la séquence médiatique Floyd/Traoré a été de confirmer que l’antiracisme institutionnel est bien du racisme anti-Blancs institutionnel.

Que répondez-vous à Robin DiAngelo sur son concept de « fragilité blanche » ?

Libération écrivait à propos des études de DiAngelo: « Pour éviter de s’interroger sur leurs biais racistes et s’épargner ce qu’elle [DiAngelo] appelle un "stress racial", de nombreux participants blancs détournent l’objet de ces conversations où ils se sentent personnellement attaqués, en ayant recours à la colère, l’indignation… ou aux larmes ». La question que je voudrais poser à Robin DiAngelo: « Pourquoi n’y a-t-il que des Blancs à éprouver ce stress racial qui les rend fragiles ? ». Je tente une réponse: parce que les Noirs, les Arabes et les Asiatiques ne subissent pas la même pression psychologique et sociale pour culpabiliser et censurer leur éventuel racisme. Seuls les Blancs ont des problèmes de conscience, des scrupules et des états d’âme à aborder la question raciale. En fait, tout le monde a le droit d’être raciste, sauf les Blancs. Ce double standard explique leur «fragilité» et leurs réactions parfois émotionnelles sur cette question.

Pourquoi voyons-nous ces accusations de racisme de la part des Noirs en France alors que la France n’a jamais été un pays raciste ?

Ces accusations émanent d’agitateurs sponsorisés et relayés abondamment par divers réseaux d’influence politico-médiatique, ce qui leur donne par effet de loupe grossissante une forte visibilité, complètement artificielle, mais qui produit un effet de contagion chez certaines personnes influençables, car elles ont l’impression d’un phénomène de masse spontané.

Comment vous sentez-vous actuellement dans la peau d’un Blanc ?

Les indigènes d’Europe, dont je suis, sont menacés de génocide par le remplacement migratoire d’origine extra-européenne. Le problème n’est pas seulement le mode de vie imposé par le capitalisme qui nous stérilise et fait baisser notre natalité. En Europe, des Blancs se font lyncher et massacrer quotidiennement, dans la rue ou chez eux après des intrusions criminelles. Tous les jours, il y a des morts, des blessés, des viols et des vols à cause de l’immigration extra-européenne, dont l’impunité presque totale est garantie par le pouvoir. Devrons-nous déménager en Pologne ou en Hongrie pour échapper aux ratonnades et à la mort? En Europe de l’Ouest, la reconquête politique nationale est exclue à court terme, mais des reconquêtes locales et régionales sont possibles, afin de constituer des sortes de réserves pour se protéger des agressions et redresser notre démographie. Sur le plan métapolitique, on peut s’inspirer du blogueur Antonin Campana qui défend l’idée que les aborigènes d’Europe doivent revendiquer leurs droits tels qu’ils ont été établis par la Déclaration de l’ONU sur les droits des peuples autochtones. 

Que recommandez-vous à nos lecteurs (nous avons de nombreux lecteurs sur le continent africain) ?

Discutons tous ensemble. Les gens de bonne volonté et de toutes origines ethniques doivent s’unir pour décrypter comment la question raciale est instrumentalisée par les mondialistes pour détruire l’Europe, l’Afrique et le monde entier. 


- « If white people rioted every time a black man killed them, we’d never have any peace »  https://twitter.com/AltNewsMedia/status/1267578461973024771
- Robin DiAngelo : "Les Blancs se protègent, eux et leur racisme, pour maintenir le statu quo" https://www.liberation.fr/debats/2020/07/14/robin-diangelo-les-blancs-se-protegent-eux-et-leur-racisme-pour-maintenir-le-statu-quo_1794237
- « Terre autochtone – Le blog des aborigènes d’Europe, par Antonin Campana » http://www.autochtonisme.com/
- « Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones » https://www.un.or

Les opinions exprimées par les analystes ne peuvent être considérées comme émanant des éditeurs du portail. Elles n'engagent que la responsabilité des auteurs. Source : L'Observateur Continental.

Articles en relation