En 2017, les anciennes éditions Le Retour aux Sources publiaient mon livre intitulé « Retour sur Maïdan – La guerre hybride de l’OTAN ». J’avais commencé à le rédiger en février 2014 pour essayer de comprendre les raisons du traitement occidental très orienté, systématiquement antirusse, des événements insurrectionnels de l’hiver 2013-2014 en Ukraine. Il me semblait urgent de critiquer la parole dominante, d’autant plus que ce coup d’État pouvait dégénérer en conflit mondial opposant l’OTAN à la Russie et ses alliés. Le fil conducteur de l’ouvrage était une question, toujours d’actualité en 2022 : « Pourquoi les médias occidentaux nous demandent-ils avec une telle insistance de soutenir l’Ukraine et de haïr la Russie ? » Afin d’enrichir ma documentation, je suis allé en 2016 quelques jours dans la capitale ukrainienne, pour voir de mes yeux le cadre urbain du putsch de Kiev, dont la place centrale, dite Maïdan, fut l’épicentre. Les quatre articles que j’ai écrits à l’époque pour accompagner la promotion du livre sont illustrés par des clichés personnels pris sur place et des sources iconographiques trouvées sur internet. Je les ai revus et mis à jour pour cette nouvelle publication, en attendant la réédition du livre par les éditions Culture & Racines.
- Lucien Cerise.
PARTIE II
Après deux ans d’entraînement, le régiment Azov brûle de retourner à la guerre. (…) Mais le régiment Azov attire l’attention pour d’autres raisons que ses prouesses de combat. Il a évolué d’une unité d’ultra-nationalistes irréguliers à une formation d’élite bien équipée, formée par des instructeurs étrangers. Il a la réputation d’abriter des nazis racistes, mais la réalité est plus subtile et complexe. Aucun des soldats à l’entraînement n’affiche de symboles racistes. Certains préfèrent se serrer la main en saisissant le poignet, courant parmi les mouvements nationalistes. Leurs écussons d’épaule ont un insigne jaune et bleu qui ressemble à un Wolfsangel horizontal inversé, l’image en miroir d’un symbole utilisé par les nazis. (...) Certains combattants d’Azov pratiquent aussi les rites païens slaves. Au début du mois de juillet, une idole en bois de Perun, le dieu du tonnerre de la Rus de Kiev médiévale préchrétienne, a été érigée à la base du régiment près de Mariupol. Les combattants disent qu’ils rendent hommage à l’histoire de l’Ukraine. (...) Ils s’entraînent intensivement, espérant atteindre les standards de l’OTAN, dont l’Ukraine aspire à rejoindre un jour les 29 membres. »

Après leurs formations données par des instructeurs étrangers pour atteindre les standards de l’OTAN, les membres du régiment se recueillent en prière autour du totem de Peroun, dieu du tonnerre. Pour Azov, néo-paganisme et atlantisme vont de pair. C’est ainsi que les nationalistes ukrainiens conduisent leur pays vers la « diversité », maître mot de l’alliance militaire de l’Atlantique nord. D’après Rose Gottemoeller, secrétaire générale déléguée de l’OTAN, « La diversité ne se résume pas à la question du genre » :
L’OTAN a d’abord décidé de créer un plan d’action pour la diversité lors du Sommet de l’OTAN à Prague en 2002. Aujourd’hui, un groupe de travail sur la diversité, composé de représentants de tous les organes de l’OTAN, est le moteur du Plan d’action. Actuellement, le groupe de travail s’efforce de promouvoir la diversité et l’inclusion à l’échelle de l’OTAN et d’élargir la définition de la diversité au-delà du sexe, de l’âge et de la nationalité. Quand on parle de la diversité dans un environnement organisationnel, le genre a tendance à être la première chose qui vient à l’esprit. Cependant, la diversité (comme le suggère le mot lui-même) est beaucoup plus complexe que cela. "La diversité dans le contexte de l’OTAN semble souvent traitée comme une diversité de genre : le plan d’action examinera cette question plus largement et cherchera des moyens de garantir que la main-d’œuvre se reflète dans la diversité sociétale des nations qui composent l’organisation, y compris la race, l’origine ethnique, l’âge, la religion, les handicaps et l’orientation sexuelle", a déclaré Mme Gottemoeller. "L’OTAN ne doit pas se limiter à l’idée de briser le ‘ghetto rose’ en quelque sorte, car il y a beaucoup de ghettos un peu partout." (...) "Il faut inspirer le changement culturel, qui doit être poussé par les dirigeants, parce que les organisations matures ont un conservatisme hérité" a déclaré Mme Gottemoeller, tout en discutant de la façon dont elle voit le changement comme un facilitateur au lieu d’un obstacle. »

Le nationalisme ukrainien est-il soluble dans le mondialisme ? Après le dieu Peroun, grande messe pour la déesse Diversité à l’occasion de l’Eurovision 2017 à Kiev : « Célébrer la diversité est le message central pour l’événement de cette année et est complété par un logo dont le design créatif est basé sur un collier traditionnel ukrainien connu comme Namysto. »

Comme le savent les gens bien informés, le Concours Eurovision de la chanson est une création de l’OTAN, ce qui explique certaines choses. Pendant l’Eurovision « gay-friendly » en Ukraine, la chaîne d’information France 24 réalisait un reportage sur la « diversité » dans ce pays. En progrès mais encore insuffisante selon la communauté LGBT locale. L’avenir est cependant ouvert : si l’église orthodoxe et des nationalistes s’y opposent pour la forme, ils laissent faire le gouvernement ukrainien quand il adopte les mesures pro-LGBT réclamées par Bruxelles pour intégrer l’Union européenne. À quand une vraie révolution conservatrice en Ukraine ?
Quelques mois avant l’Eurovision, Kiev avait accueilli en décembre 2016 un autre événement musical : le festival Asgardsrei, consacré au Black Metal, organisé avec la branche civile du régiment Azov (Corps National) pour faire la promotion d’idées tournant essentiellement autour de la lutte contre la Russie. La conférence « Pact of Steel » (Pacte d’acier, nom de l’alliance militaire entre Mussolini et Hitler) tenue en préambule du festival de rock était ainsi commentée par un observateur attentif du nationalisme ukrainien :
De nombreuses discussions menées en 2010 et 2011 avec des traditionalistes ukrainiens, dont Olena Semenyaka et Andriy Voloshyn (qui devinrent plus tard responsables des relations internationales, la première au parti Corps National et le second à Svoboda), me montrèrent clairement que ceux-ci considéraient les Russes comme une race métèque, de faux Slaves mêlés de sang Tatar, une sous-peuplade asiatique sans aucun intérêt. Eux, ukrainiens, se proclament seuls véritables russes (la Rous’ de Kiev), opposés aux "Hordes asiatiques du Kremlin" (cf. interview de Semenyaka au Cercle Non Conforme). Mais la raison la plus ignorée de cette nouvelle russophobie directement issue du conflit ukrainien, et se propageant aujourd’hui dans de nombreux milieux nationalistes européens, est véritablement d’ordre spirituel, et même métaphysique. Il s’agit de combattre le "messianisme russe" ainsi que le christianisme, religion accusée d’être ontologiquement anti-européenne de par ses origines sémites. »
Dans son effort pour rejoindre l’OTAN, le mouvement Azov est victime d’un dispositif d’ingénierie sociale en deux parties – hameçonnage et conduite du changement – procédant par petits pas et de proche en proche pour amener furtivement et graduellement un sujet à faire exactement le contraire de ce qu’il dit et de ce qu’il veut consciemment (cf. John Kotter, Joseph Overtone). Le point de départ, c’est-à-dire le discours conscient d’Azov, est la défense de l’Ukraine contre la Russie. Le point d’arrivée d’Azov est la guerre contre la Russie parrainée par l’OTAN, faisant mécaniquement avancer en Ukraine le programme de l’OTAN – diversité, multiculturalisme, LGBT – donc attaquant l’Ukraine, et au-delà toute l’Europe, du moins si le mouvement Azov parvient à s’y développer. Les étapes intermédiaires de cette opération de rabattage des nationalistes sur le mondialisme par hameçonnage et conduite du changement sont : la russophobie, l’antichristianisme, le néo-paganisme, le néonazisme, l’européisme et l’atlantisme. Les dissonances cognitives et la schizophrénie organisée atteignent ici des sommets pour prendre l’Ukraine et l’Europe en tenaille sur un programme d’extrême-gauche mais arrivant depuis l’extrême-droite. Le mouvement Azov se retrouve ainsi à travailler activement pour le grand remplacement des Européens autochtones par des non-Européens et des transgenres, tout en cultivant une mythologie qui lui donne le sentiment de faire le contraire et de se protéger contre les influences sémites : en juillet 2017, après avoir érigé le monument à Peroun, le régiment organisait un tournoi en mémoire de Sviatoslav Ier, souverain païen de la Rus’ de Kiev ayant combattu en 964 l’État juif des Khazars.
« Peroun sur la base du régiment Azov. Tournoi sportif en l’honneur de la victoire de Sviatoslav sur les Kazhars ».
https://www.youtube.com/watch?

Photo de l’auteur.

Réunion publique des fondateurs de Svoboda dans les années 90. Au pupitre, Oleg Tyagnibok ; au centre, en veste grise, qui se prépare à parler, Andriy Paroubiy ; assise sous les bannières à Wolfsangel, l’historienne Irina Farion. Dans un entretien de 2014, Andriy Paroubiy revenait sur son parcours et sur ses motivations profondes :
Peu après, j’ai en effet été l’un des cofondateurs du Parti national-socialiste d’Ukraine, aujourd’hui Svoboda. C’était le premier parti à s’exprimer en faveur d’une adhésion à l’OTAN et à désigner la Russie comme la menace principale pour l’Ukraine – et cela, à un moment où personne ne percevait la Russie comme une menace, mais comme un voisin et un partenaire. »

Que sont devenus les fondateurs de Svoboda ? En avril 2016, Andriy Paroubiy était nommé Président du parlement ukrainien (Verkhovna Rada). Dans certains pays, on peut donc faire une brillante carrière politique à l’extrême-droite, à condition d’être atlantiste. Deux mois auparavant, alors qu’il n’était que vice-président du parlement, Paroubiy rendait une visite officielle à un partenaire important de l’OTAN. Sur cette photo, on le voit épaule contre épaule avec Justin Trudeau, Premier ministre canadien, le même qui présentait en pleurant les excuses officielles de son pays au lobby LGBT le 28/11/2017. À gauche, l’ambassadeur d’Ukraine au Canada ; à droite, un membre du parlement canadien.

Pour arriver à ces hautes fonctions, Andriy Paroubiy a beaucoup travaillé. Pendant le coup d’État de 2013-2014, il était surnommé le « commandant de Maïdan ». On le voit ici en train de superviser l’exfiltration des tireurs embusqués de l’Hôtel Ukraïna qui firent feu sur la foule et les forces de l’ordre le 20 février 2014, causant 80 victimes, massacre dont le gouvernement de l’époque fut accusé, ce qui précipita son renversement deux jours plus tard. En février 2016, le Congrès des Russes canadiens s’étonnait que le Canada, dont le multiculturalisme est gravé dans la Constitution, reçoive Paroubiy avec tous les honneurs compte tenu de ses antécédents, et notait au passage que les autorités canadiennes se livraient à un véritable « relooking » du CV du personnage :
Nous parlons d’Andriy Paroubiy, l’ancien secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense de l’Ukraine et l’actuel premier vice-président de la Verkhovna Rada, le parlement ukrainien. Il a été invité à prendre la parole le 22 février à la Munk School of Global Affairs de Toronto. Le jour suivant, il a visité le Parlement canadien. Le curriculum vitae politique de Parubiy semblait impeccable sur le site Web de la Munk School (http://munkschool.utoronto.ca/event/20005). Cependant, il n’y avait pas un mot sur la participation active de Paroubiy aux mouvements d’extrême-droite ukrainiens depuis le début des années 1990. »

De son côté, Oleg Tyagnibok est resté à Svoboda et en est devenu le président. Le 16 mars 2017, signature du manifeste commun des trois principales organisations nationalistes d’Ukraine. De gauche à droite : Oleg Tyagnibok pour Svoboda, Andriy Tarasenko pour Secteur Droit (Pravy Sektor) et Andriy Biletskiy pour Azov (Corps National). Le point numéro 2 du manifeste, l’union Baltique-Mer Noire, mérite l’attention car il est aussi connu sous le nom Intermarium, « Entre les mers » :
2° - Donner une nouvelle direction à la géopolitique ukrainienne. Ne s’aligner, ni sur l’Ouest, ni sur l’Est, mais créer une nouvelle forme d’union de dimension européenne, l’Union Baltique-Mer Noire. »
En géopolitique, le projet Intermarium a été lancé par Josef Pilsudski, Président de Pologne entre 1918 et 1922. Aujourd’hui, ce programme d’unification des pays situés entre la Mer Noire et la Baltique est principalement soutenu par l’Amérique et ses vassaux, comme le notait George Friedman, directeur de Stratfor (cabinet de conseil surnommé « la CIA de l’ombre ») dans un discours au Chicago Council on Global Affairs, en évoquant l’encerclement de la Russie par les troupes de l’OTAN :
Ce n’est donc pas un hasard si le général Hodges, qui a été nommé pour porter le chapeau, parle du pré-positionnement des troupes en Roumanie, en Bulgarie, en Pologne et jusqu’à la Baltique – par ces actions les USA préparent le "Intermarium" de la mer Noire à la Baltique dont rêvait Pilsudski. C’est la solution pour les États-Unis. »

En 2012, Oleg Tyagnibok apparaissait avec son parti et l’un de ses collègues, Igor Miroshnichenko, dans le classement des dix plus grands antisémites de l’année que le Centre Simon-Wiesenthal établit tous les ans.

Antisémite, néo-nazi, mais surtout antirusse, donc tout va bien ! Comme on le voit sur cette « photo de famille », Oleg Tyagnibok était reçu tout sourire par la secrétaire d’État américaine du Président Obama, Victoria Nuland, épouse de Robert Kagan, chef de file des néoconservateurs, tous deux juifs et soutiens d’Hillary Clinton contre Donald Trump. Les nationalistes ukrainiens, alliés objectifs de la gauche nord-américaine. Au plus haut niveau de la géopolitique, les « nazis » et les « juifs » ne s’opposent plus, la droite et la gauche disparaissent, et c’est la « question russe », ou plus largement de l’Eurasie, qui définit le clivage fondateur ami/ennemi (Carl Schmitt), ainsi que les vrais systèmes d’alliance et la vraie ligne de front des rapports de force mondiaux. Sur la photo, deux autres grandes figures de l’EuroMaïdan : à droite, Arseniy Yatseniouk, banquier reconverti en politique, qui deviendra Premier ministre ; derrière, Vitali Klitchko, ex-boxeur, l’homme de Berlin, qui deviendra maire de Kiev. Début février 2014, une conversation entre Victoria Nuland et l’ambassadeur américain à Kiev, Geoffrey Pyatt, était interceptée et divulguée. On pouvait entendre Nuland et Pyatt disserter sur la meilleure façon d’utiliser ces trois leaders d’opposition pour renverser le Président Yanoukovitch et parachever ainsi ce putsch tant désiré sur la cote Est des États-Unis – et « Fuck l’UE ! », si ça ne plaît pas en Europe :
Nuland: [Breaks in] I think Yats is the guy who’s got the economic experience, the governing experience. He’s the... what he needs is Klitsch and Tyahnybok on the outside. He needs to be talking to them four times a week, you know. I just think Klitsch going in... he’s going to be at that level working for Yatseniuk, it’s just not going to work. »

Pendant l’EuroMaïdan : Klitch, Yats et Tyagnibok, en train de prendre leurs ordres de John McCain, l’homme à tout faire de la CIA – un jour chez Daech, le lendemain à Kiev – et Geoffrey Pyatt, l’ambassadeur à lunettes des USA en Ukraine.

Retour sur la Place.

Photo de l'auteur.
Sur les murs qui longent Maïdan, quelques graffiti, dont celui-ci associant politique et football : le sigle du club de supporters ultras « Svoboda Boys Army » (S.B.A.), encadré par une croix celtique et le sempiternel Wolfsangel de la mouvance néo-nazie.

Photo de l’auteur.
« A.C.A.B. » : slogan anglais, acronyme de « All Cops Are Bastards », « Tous les flics sont des salauds ». A.C.A.B. fait partie du vocabulaire commun aux hooligans d’extrême-droite et à l’extrême-gauche antifasciste. Ces deux viviers de jeunes gens énervés sont parfois combinés par les services d’action clandestine occidentaux avec des islamistes pour mettre sur pied des forces de procuration, réseaux Gladio brassant des bandes de manifestants casseurs, des terroristes et des paramilitaires dans une véritable ingénierie constructiviste des groupes sociaux, art de « dissoudre et coaguler » furtivement les groupes humains, de les fractionner ou de les reconstruire selon de nouveaux plans au moyen de mots-clés partagés et de l’invention d’un ennemi commun, nécessaire pour faire la sauce, comme « la Russie de Poutine », par exemple. Le Général britannique Frank Kitson est l’un des principaux théoriciens de cette guerre hybride menée par le biais de gangs et contre-gangs de supplétifs à assembler ou à monter les uns contre les autres en fonction des besoins du moment. Les techniques qu’il évoque dans ses écrits sont vieilles comme le monde, déjà connues par les Chinois et les Grecs anciens en tant que stratagèmes de guerre psychologique fondés sur la ruse et les stratégies indirectes, mais Frank Kitson a eu le mérite d’en faire la plus récente mise à jour. Extrait d’un ouvrage sur Chavez préfacé par Michel Collon qui rappelle les grandes lignes de cette « doctrine Kitson » :
Tout général qu’il soit, Kitson considère que la répression militaire et policière classique n’a aucune chance de réussir sans une "campagne pour gagner les cœurs et les esprits", qu’il appelle "guerre psychologique stratégique". Que recouvre ce terme mystérieux ? Cela se clarifie quand on examine l’ensemble des méthodes prônées, et utilisées, par Kitson : – Former tous les cadres importants des ministères (Armée, Affaires étrangères…) aux techniques de "psy ops" (manipulations psychologiques de l’opinion). – Monter de "pseudo-gangs" qui recueilleront un maximum d’informations. Mais qui, surtout, en menant des "coups" attribués à l’ennemi, permettront de le discréditer. – Employer les "forces spéciales" (SAS) pour réaliser des attentats qui seront attribués à l’ennemi afin d’augmenter la tension et justifier la répression. (…) Après ses succès en Irlande, la doctrine Kitson devint la doctrine officielle des services britanniques et occidentaux, et celle de l’OTAN. On la retrouvera appliquée dans tous les grands conflits de ces dernières années. Particulièrement dans les programmes que Washington appelle "changements de régime" et qu’il faudrait plutôt appeler "coups d’État". »

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Le portrait complet de Goebbels collé au-dessus de celui de George Soros. On attribue à Joseph Goebbels l’aphorisme suivant : « Répétez un mensonge mille fois, cela devient une vérité. » Kitson et Soros approuvent fortement !

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Traduction Google :